« Il est profondément regrettable qu’en ce jour mémorable, nos sœurs musulmanes ne puissent être parmi nous, simplement parce qu’elles ont été agressées hier et qu’elles ont peur pour leur sécurité », a déclaré Mme Samba Panza. Pour la présidente de la transition centrafricaine, il n’est plus question de continuer à encourager l’intolérance, la xénophobie et les actes ignobles contre les frères et sœurs musulmans qui ont toujours vécu dans la plus parfaite harmonie dans le pays avec les chrétiens.
« Les images de ces frères et sœurs, obligés de vivre confinés dans certains quartiers comme des prisonniers, ou de quitter notre pays par milliers, parce que certains ne les y acceptent plus et leur rendent la vie impossible, sont intolérables et ne nous honorent guère », a-t-elle dénoncé. A l’occasion, elle trouve que l’insécurité à Bangui baisse progressivement et significativement, malgré la manipulation et l’instrumentalisation permanente des jeunes par certains agitateurs, qui ne souhaitent pas la stabilisation du pays pour des intérêts personnels.
Quant aux quatre civils musulmans tués vendredi dans la ville, il convient de dire qu’il s’agit d’un acte ignoble. En effet, trois musulmans se rendant à l’aéroport de Bangui M’poko à bord d’un véhicule de la sûreté aéroportuaire ont été attaqués par des individus armés au quartier Combattant au moment d’une panne survenue à leur voiture. Les trois personnes ont été abattues par balle et leurs corps mutilés. Malgré la présence des forces françaises Sangaris et africaine Misca, le quartier Combattant est l’un des plus dangereux de la capitale centrafricaine. Des bandes de pillards et des miliciens anti-balaka s’attaquent régulièrement aux musulmans qui passent dans le quartier.
Les corps des victimes ont ensuite été ramassés par la Croix-Rouge centrafricaine puis transférés à la mosquée Ali Baboro au PK-5.
Catherine Samba Panza a pour priorité le retour à la paix civile. Son pays confronté à des conflits interreligieux a besoin d’une aide internationale pour s’en sortir. Tout a déclenché par la prise de pouvoir à Bangui le 24 mars 2013 des rebelles Séléka dont les combattants se sont livrés à des mois d’exactions contre les chrétiens. Ainsi, des milices d’auto-défense anti-balaka se sont formées et sèment depuis quelques temps la terreur dans le pays.
13 Commentaires
Maya
En Mars, 2014 (11:26 AM)ça aurait été mieux s'ils étaient des animaux pour vivre dans la savane.
Kadarou
En Mars, 2014 (11:48 AM)Jeff
En Mars, 2014 (12:14 PM)Mana
En Mars, 2014 (12:25 PM)Red...
En Mars, 2014 (12:44 PM)...JE PARLE DE MICHEL DJITODIA....
... INVITER DES MERCENAIRES ....DU TCHAD, SOUDAN,.....
Jeff
En Mars, 2014 (12:46 PM)Senegalais Maliens Guineens
En Mars, 2014 (13:49 PM)Vos freres sont entrain de se faire genocider en Centreafrique et vous ne faites rien, vous ne dites rien. Onprefere parler de francophonie, de luttes, de danse.
Certains chretiens senegalais essaient meme de justifier ce genocide en parlant de SELEKA alors que la SELEKA avaient etait composée en partie de chretiens.
Senegalais Maliens Guineens
En Mars, 2014 (13:54 PM)Vos freres sont entrain de se faire genocider en Centreafrique et vous ne faites rien, vous ne dites rien. On prefere parler de francophonie, de lutte, de danse. La France ne defendra pas les musulmans centrafricains, elle n'est pas presente en Centrafrique pour ça.
Certains chretiens senegalais essaient meme de justifier ce genocide en parlant de SELEKA alors que la SELEKA etait composée en partie de chretiens.
Almini
En Mars, 2014 (14:11 PM)Combatre avec c,est infidelle des cretien de centre afrique
Vous on tue des personne ne parle pas es si on tue un cretien
Es il parle des teoriste musulmán
Copiamos
En Mars, 2014 (16:51 PM)@jeff
En Mars, 2014 (18:45 PM)Génocide
En Mars, 2014 (09:32 AM)Centroooo
En Mars, 2014 (10:18 AM)Participer à la Discussion