Le droit à une nationalité est un droit humain fondamental inscrit dans la Déclaration universelle des Droits de l'homme et dans d'autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains auxquels les États membres de la CEDEAO font partie, y compris la Charte africaine des Droits et du Bien-Etre de l'enfant.
Malheureusement, dans les régions de la CEDEAO, seuls cinq des quinze États membres ont un taux d'enregistrement des naissances inférieur à 50 %. Ainsi, il y a une faiblesse des systèmes d'enregistrement à l'état civil, qui est l'une des causes de l'apatridie qui a un impact dévastateur sur la vie des individus, a fait savoir le Pr. Fatou Sow Sarr.
En effet, en Afrique, il y a environ un million d'apatrides. À l'échelle mondiale, ils sont estimés à 10 millions. Le Pr. Fatou Sow Sarr explique l'apatridie comme "une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation".
Au cours d'une réunion régionale des points focaux sur l'apatridie en Afrique de l'Ouest et du Centre qui se tient à Saly, le Pr. Fatou Sow Sarr a expliqué que cette situation découle de "lacunes dans les lois et politiques relatives à la nationalité qui font que certaines personnes ne sont pas reconnues comme étant ressortissantes d'un pays".
Une situation jugée "inacceptable" par les pays de la CEDEAO et qui doit être traitée de toute urgence, si la région veut réaliser sa vision d'une "communauté de peuples pleinement intégrée, vivant dans une région pacifique et prospère, dotée d'institutions fortes et respectueuses des droits et libertés fondamentaux, luttant pour un développement inclusif et durable d'ici 2050", a interpellé le Pr. Fatou Sow Sarr.
3 Commentaires
Français
En Mars, 2023 (12:35 PM)Ousma Lansiné
En Mars, 2023 (15:35 PM)Talibés
En Mars, 2023 (15:36 PM)Participer à la Discussion