La semaine écoulée, le Tchad a rompu son accord de coopération de défense avec la France. Une décision que le président Mahamat Idriss Deby Itno a expliqué pendant de longues minutes à la télévision d’Etat dans la soirée d’hier dimanche 1er décembre 2024. Si on s'en tient aux éclairages du fils d’Idris Déby Itno, l’accord dénoncé est « devenu obsolète, complètement obsolète au fil du temps ».
Le Tchad est « pleinement en droit et même dans l’obligation de choisir les formes de coopération qu’il souhaite »
« Il ne correspondait plus ni aux réalités sécuritaires, géopolitiques et stratégiques de notre temps, ni à nos attentes légitimes, quant à la pleine expression de notre souveraineté. Il ne nous apporte aucune valeur ajoutée réelle sur le terrain militaire, où nous faisons face seul à des défis variés et sérieux, notamment des attaques de dimension terroriste. » a déclaré le président tchadien. Il estime qu’on ne saurait reprocher à son pays de se départir d’un tel accord d’autant plus que le Tchad est souverain depuis plus d’une soixantaine d’années.
Il est « pleinement en droit et même dans l’obligation de définir librement ses relations internationales, de choisir les formes de coopération qu’il souhaite et de conduire sa politique de défense en fonction de ses priorités ».
La rupture de l’accord de défense est un « acte souverain, mûrement réfléchi, entièrement assumé, visant à renforcer notre indépendance nationale et à répondre à un engagement fort devant le peuple tchadien ».
La présence militaire française au Tchad, ne « se fonde donc pas sur une base réciproque »
Elle « s’inscrit dans une réévaluation nécessaire de nos priorités stratégiques » a précisé Mahamat Idriss Déby.
Il invite donc Paris et la communauté internationale à ne pas appréhender cette décision comme le « remplacement d’une puissance par une autre, encore moins (comme) un changement de maître ». La France n’a jamais accepté de bases militaires tchadiennes sur son sol. La présence militaire française au Tchad, ne « se fonde donc pas sur une base réciproque ».
« Le Tchad ne doit plus accepter aux autres, ce que les autres ne sont pas prêts à lui concéder. C’est le sacré principe de réciprocité » a laissé entendre le général. Il reste persuadé que l’Armée tchadienne est capable de défendre l’intégrité du pays et d'assurer la sécurité des populations et de leurs biens.
4 Commentaires
Xeme
il y a 3 semaines (13:53 PM)Dou
il y a 3 semaines (15:06 PM)Ce principe de réciprocité évoque par le président tchadien (serigne NGOUDOU idem) pour justifier leur désaccord me fait défaut. Pourquoi une base militaire tchadien ou sénégalais en france? Pour faire quoi? Quand j ai entendu DIOMAYE qui avançait les mêmes idées je me suis bouché les oreilles. RIDICULE.
Par contre prendre ses responsabilités pour faire sa propre guerre et ne pas dépendre des autres (INDÉPENDANCE )
peut être compréhensible mais naïf. Meme les USA ont besoin des autres pour faire la guerre.Dans ce contexte géopolitique c est la SAGESSE.
PARLER NOUS D ÉCONOMIE.
SALAM. QUE ALLAH PROTÈGE LE SÉNÉGAL NOTRE RÉPUBLIQUE
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il y a 3 semaines (15:42 PM)Un peu de reconnaissance caractérise le croyant. En tout cas, les français eux sont reconnaissants aux américains qui les ont libérés en 1945.
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