Au Burkina Faso, les soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP) sont opposés aux nouvelles nominations au sein de leur unité. Ils réclament la démission du Premier ministre Isaac Zida. D’intenses négociations sont en cours en vue d’un retour à la normale.
Tous les Burkinabè ont les yeux tournés vers le palais présidentiel où les militaires réclament la démission du Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Ce mercredi, alors qu’il se rendait au Conseil de ministres, son cortège a dû être détourné et conduit au palais du Mogho Naba, le chef suprême des Mossé.
Le Conseil des ministres a été annulé alors que les membres du gouvernement étaient déjà à la présidence. D’intenses tractations ont été menées durant toute la journée. On a vu défiler dans le palais du Mogho Naba le général Gilbert Diendere, ancien chef d’état-major particulier du président déchu Blaise Compaoré, ainsi que l’ancien président Jean-Baptiste Ouedraogo et certains leaders religieux.
Les soldats du régiment de sécurité présidentielle exigent également l’annulation de la décision d’affectation d’une dizaine d’officiers du régiment de sécurité présidentielle dans d’autres corps de l’armée. La troupe au RSP a interprété cette mesure comme le début du démantèlement de leur régiment qui avait été annoncé par le Premier ministre Zida à la Place de la révolution en décembre 2014.
Dans la soirée, tous les chefs militaires ont été convoqués en urgence à la présidence pour une réunion avec le président Michel Kafando. Une rencontre tenue loin des micros et caméras des journalistes qui ont été priés de quitter tout le périmètre du palais présidentiel.
5 Commentaires
Triple Xxx
En Février, 2015 (23:38 PM)Foot Aise
En Février, 2015 (00:30 AM)Goukouni
En Février, 2015 (02:56 AM)Boy Serere 2
En Février, 2015 (02:57 AM)Dans tout les cas, il est evident et c'est malheureux de le dire qu'une purge du rsp est necessaire sinon le burkina vivra avec une épée de damoclès sur la tête et l'ombre de compaoré. Il ne faut pas oublier l'influence de la france et des Usa qui entretennaient de relations etroites avec compaoré et diendéré. A mon avis ceux ci verraient d'un mauvais oeil l'eviction de diendéré qui est un de leurs pieces maitresses dans leur dispositif de luttre contre les terroristes. So wait and see
La patrie ou la mort nous vaincrons
Merw
En Février, 2015 (05:08 AM)Participer à la Discussion