Au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida a donné ce jeudi 6 novembre à Ougadoudou sa première conférence de presse depuis qu’il a pris le pouvoir, le 1er novembre, suite à la démission forcée de l’ancien président Blaise Compaoré. Selon lui, toutes les parties prenantes sont d’accord sur les critères et le profil de la personnalité civile qui sera désignée pour conduire la transition.
Isaac Zida a fait état d’avancées majeures dans le processus de sortie de crise. On retient que, selon le lieutenant-colonel, toutes les parties prenantes au processus sont d’accord sur les critères et le profil de la personnalité civile qui sera désignée pour la transition.
Il a dit qu’il était important que les membres de l’ancienne majorité du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) participent à la prise de décision.
« Il représente dans les villages des fils et des filles du pays de bonne foi et nous ne pouvons pas les laisser derrière nous », a déclaré le lieutenant-colonel Isaac Zida, le regard doux.
C’était effectivement sa première conférence de presse depuis qu’il a été désigné par l’armée, le 1er novembre, pour s’emparer du pouvoir vacant suite à la démission forcée de l’ancien président Blaise Compaoré.
Il s’est excusé pour son retard ; il avait l’air serein et paisible. Il a même répondu à une question en anglais.
« Cela n’engage que l’Union africaine »
A noter également qu’il a fait peu cas des menaces de sanctions de l’Union africaine sans dire pour autant qu’il n’allait pas respecter le délai de 15 jours pour la transmission du flambeau à une personnalité civile.
« L’Union africaine aurait pu, à des moments cruciaux du pays, témoigner sa fraternité au peuple burkinabè mais elle n’a pas été à la hauteur », a déclaré Isaac Zida.
L’Union africaine avait menacé, lundi, le Burkina Faso de sanctions si les militaires ne remettaient pas le pouvoir aux civils dans deux semaines.
« Je peux affirmer que nous allons bientôt vers un consensus. Vous avez parlé du délai que nous a imposé l’Union africaine. Je pense que ce n’est pas véritablement une préoccupation pour nous. L’Union africaine peut dire trois jours, cela n’engage que l’Union africaine. Pour nous, ce qui est important c’est de parvenir à un consensus à partir duquel nous pourrons, sans problèmes, au bout d’une année, aller vers des élections dont les résultats seront acceptés par tous. Nous allons entamer une nouvelle vie constitutionnelle dans la paix et dans la sérénité pour tous les Burkinabè », a-t-il déclaré.
Du point de la méthode des concertations en cours, on apprend que l’armée effectue une sorte de synthèse à partir des contributions apportées de toute part. Cela vaut pour la désignation des organes de la transition et pour la charte de la transition.
Quant à son futur chef, il sera désigné par un comité des sages pour trouver « une sortie honorable », a précisé le lieutenant-colonel.
Mercredi, l’armée, l’opposition, la société civile ainsi que les chefs traditionnels et religieux avaient conclu un accord sous l’égide d’une médiation ouest-africaine pour « la formation d’un gouvernement de transition pour une période d’un an » et « l’organisation d’élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2015 ». En revanche, ils ne se sont pas entendus sur le choix d’une personnalité pour conduire la transition.
2 Commentaires
Foutaise
En Novembre, 2014 (07:46 AM)Qui sont ces sages ?
Qui est plus sage que le peuple lui même et sa constitution pour choisir son président ?
Que des foutaises
Sekkass
En Novembre, 2014 (12:17 PM)Dans la pratique, lui qui veut à tout prix, se tailler un costume de «contre-pouvoir fort» face au régime de Macky Sall, ne rate aucune occasion pour se répandre dans les médias, s’adonnant, tout faraud, à son sport favori qui est de jeter des pierres dans le jardin du Président.
Idrissa Seck, sans doute aveuglé par sa démarche systématique de « cravacher » le Chef de l’Etat, comme il aime à le répéter, est convaincu que la bonne et la meilleure stratégie politique, c’est de peindre tout en noir et de ne pas faire de "cadeau" à Macky Sall.
Erreur de débutant ou calcul politicien ? En tout cas, Idrissa Seck semble ignorer que sa stratégie de diatribe excessive, qui ne manque pas de cynisme, constitue un navet sur toute la ligne, car ses discours enflammés, ses déclarations incendiaires, ne lui feront pas gagner des points dans les sondages d’opinions et aussi nullement la sympathie des Sénégalais ou encore moins combler son faible poids sur l’échiquier politique national. Les temps ont changé, les mentalités aussi. On n’est plus à l’époque où les discours et les déclarations enflammés sur l’impérialisme et ses valets locaux, faisaient des vagues. Idrissa Seck, comprend – t-il que la maturation du peuple est arrivée à son terme ?
Les Sénégalais ne sont pas dupes, encore moins ignares. Ils savent bien qu’une chose est de parler pour parler et une autre de parler pour dire des choses sensées. Ils savent surtout et c’est le plus important, que la politique qui sera en mesure de satisfaire ses attentes, ne peut se réduire exclusivement au verbiage médiatique. C’est là où se situe l’imposture, que réside toute la différence entre Idrissa Seck et le Président Macky Sall, qu’il attaque éhontément.
Macky Sall, en homme d’Etat sérieux et responsable, s’inscrit dans une dynamique d’actions et reste à distance des déclarations et autres révélations sulfureuses alors qu’Idrissa Seck, en imposteur, se vautre dans le verbiage facile et inutile, cherchant toujours à dribler son monde.
D’ailleurs, la rengaine de la diabolisation est tellement éculée que lui-même la serine sans conviction. La morale et l'éthique doivent primer, même en politique. Mais rendons-nous à l’évidence que son discours, ses faits et gestes et ses "dossiers" permettent d’affirmer qu’il ne peut pas faire mieux. C’est peut-être pour cela qu’il refuse de voir la réalité en face en optant pour un radicalisme sans issue.
Mais en cherchant les motivations profondes de la transformation d’Idrissa Seck en véritable moulin à paroles, on ne peut ne pas invoquer son échec patent face à Macky Sall, devenu quatrième Président du Sénégal alors que lui ne rêvait que de ça. Sérieux !
L’aigrisse –t-il davantage ? Lui ôte-t-il le sommeil ? Lui injecte-t-il le sang dans les yeux ? Ou cherche –t-il une focalisation entre lui et le Président Macky, pour se positionner en challenger en 2017 ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative en voyant la muflerie qui caractérise le sidérant personnage, Idrissa Seck.
Pis, ses simagrées inconvenantes, malpropres, vicieuses et malhonnêtes, ont fini de rendre le personnage détestable. Idrissa Seck ou l’arrogance et la suffisance personnifiées, apparait aujourd'hui comme une imposture. Il fait figure d'imposteur.
Tout dernièrement, à l’occasion de l’investiture du maire de Ziguinchor, il nous a sorti, tout à trac, l’idée de la création d’une plateforme politique alternative. Une sorte de coalition de rupture. Entendre cela de la bouche de ce prétentieux et calculateur, qui reste aussi nul et incompétent, c'est vraiment une mauvaise OPA (Offre Publique d’Achat). Mais cela me donne au moins un motif de satisfaction, car on a là un parfait exemple de sa stupidité profonde.
C’est ce qui me fait croire qu’Idrissa Seck doit la mettre un peu en veilleuse, surtout détenant à ce jour le bilan le plus désastreux qu’un Premier Ministre (2002-2004) de la République n’ait obtenu et dont les Sénégalais ont aujourd'hui une petite idée.
D’ailleurs, c’est cette raison qui explique leur sentiment dubitatif sur l’opportunité d’une telle coalition, qui risque comme ses devancières de faire long feu car Idrissa Seck n’acceptera jamais d’y jouer les seconds rôles et surtout voudra s’en servir comme appareil politique pour assouvir ses ambitions Présidentielles. C’est ça l’homme, il ne connait que l‘accaparement.
Alors faut-il continuer à prêter une oreille attentive à ce monsieur, empereur de l’imposture, passé grand maître dans l’art du parler pour parler, du bavardage inutile, bref, du bla-bla ? Bien sûr que non ! Et l’égarement qui est chez lui une constante invariable l’empêche de conserver le brin de crédibilité que certains daignent bien lui accorder.
On ne ment pas impunément à tout un peuple dans le seul but de se faire élire et les cocus d’Idrissa Seck sont nombreux, très nombreux, trop nombreux. Les esprits progressistes ne peuvent reprocher au Président Macky Sall d'aller à contre sens. C'est d'aller dans la bonne direction, mais pas assez vite. Tout au moins !
Participer à la Discussion