Un deuil national de trois jours a débuté le vendredi 23 août 2019 pour rendre hommage aux 24 militaires tués lundi à Koutougou, au cours d’une attaque, la plus meurtrière perpétrée contre l’armée, attribuée à des groupes islamistes.
« Le président du Faso, président du conseil des ministres décrète : un deuil national de 72h, allant du vendredi 23 août à minuit au dimanche 25 août à 24h qui sera observé sur toute l’étendue du territoire national, à la mémoire des forces de défense et de sécurité (FDS) tombés suite à l’attaque terroriste du détachement militaire de Koutougou dans le sahel, le lundi 19 août 2019 », a déclaré le communiqué soulignant que durant cette période « les drapeaux seront mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger.
La note a aussi précisé que les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif « sont interdites ».
Le mardi 20 août, l’Etat major a donné un bilan de 24 morts, sept blessés et cinq disparus, dans un communiqué, estimant que c’était un lundi « noire ».
Un décompte du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a indiqué que le nombres de personnes déplacées au Burkina en raison des violences est passé de 47 000 à 239 000 de janvier à juillet. près de la moitié d’entre elles sont originaires du Soum, division régionale incluant Koutougou.
Selon Le Monde, ces attaques (de différentes origines) ont fait plus de 500 morts ces derniers mois sur tout le territoire burkinabé.
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