APA-Conakry (Guinée)Le bilan de la répression de la marche de l’opposition guinéenne organisée mardi dans tout le pays et à l’extérieur aurait fait deux morts selon le pouvoir et quatre selon les organisateurs, ainsi que de nombreuses interpellations et des blessés, a appris APA de sources concordantes.La capitale guinéenne, Conakry s’est réveillée mardi matin complètement quadrillée, avec le déploiement d’un important dispositif sécuritaire, composé de gendarmes et de policiers armés de matraques, de boucliers et de bombes lacrymogènes.
De nombreux militants et sympathisants de l'opposition guinéenne, sortis tôt le matin pour répondre à l’appel de leurs leaders, ont été mis aux arrêts dans maints quartiers réputés chauds de la banlieue de Conakry, notamment à Hamdallaye, Bambeto, Cosa, a constaté APA. Certains manifestants ont été arrêtés au moment où les forces de l'ordre tentaient de disperser la marche, alors que d'autres ont été cueillis dans les quartiers ou devant leurs concessions, selon maints témoins.
Le vice- président des Nouvelles forces démocratiques (NFD), Etienne Soropogui, un jeune opposant connu pour ses critiques envers le pouvoir, a été interpellé, à titre d’exemple, par des gendarmes à Dixinn, avant d’être conduit dans une destination inconnue. Selon diverses informations, les échauffourées entre des jeunes et les forces de l’ordre auraient également fait une dizaine de blessés au sein des manifestants et une vingtaine parmi les agents de sécurité. Des témoins soutiennent avoir également vu des chasseurs traditionnels appelés ‘’Donzos’’ ou ‘’Simbos’’ épauler les forces de l’ordre à Hamdallaye dans la répression. Le bilan des morts est provisoirement de deux, selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Diruis Dialé Doré, et de quatre, selon le porte-parole de l’opposition.
Pour l’opposition, le pouvoir actuel est entièrement responsable de ce qui est arrivé, pendant que le pouvoir réfute ses allégations. De nombreux jeunes manifestants sont sortis massivement dans maints quartiers de la capitale, Conakry, pour exprimer leur mécontentement face à la fixation unilatérale de la date des prochaines élections législatives par la commission électorale nationale indépendante.
Mais les forces de l'ordre les en ont empêchés, en réprimant les manifestants ou en les pourchassant jusque dans les quartiers. Si la marche a été peu suivie à l’intérieur du pays où les populations ont préféré vaquer à leurs occupations quotidiennes, l’opposition guinéenne se félicite d’avoir réussi à paralyser la capitale guinéenne. A Conakry, la circulation routière était quasi-fluide en début de soirée avec moins d’embouteillages, les ateliers de travail, les magasins et autres boutiques de commerce étaient fermés. Même le grand marché central Madina avait les portes et fenêtres cadenassées. Aux dernières nouvelles, l’opposition guinéenne a suspendu sa marche de ce mercredi pour permettre aux citoyens de commémorer le deuxième anniversaire des tueries du 28 septembre 2009. Mais même après cette suspension, des manifestants continuaient de paralyser une partie de la banlieue de Conakry.
9 Commentaires
Joliefemme
En Septembre, 2011 (09:58 AM)Real
En Septembre, 2011 (10:23 AM)Guinean
En Septembre, 2011 (11:20 AM)Gaz
En Septembre, 2011 (12:10 PM)Imbroglio
En Septembre, 2011 (14:09 PM)Nix
En Septembre, 2011 (15:13 PM)Diallo Mohamed
En Septembre, 2011 (16:07 PM)Guineenn
En Septembre, 2011 (18:31 PM)le problem est au ils ne digerent toujours pas leur defaite. mais qu ils se ravisent, cellou et consort ne seront jamais presidents en guinee. ce sera sur nos cadavres qu ils vont monter au pouvoir en guinee. ce qu ils ignoirent, cest que les autress sont en train de conditionner leurs enfants contre euc, pour l avenir.
Pauvre Afrique
En Septembre, 2011 (14:45 PM)J'ai mal de lire ces paroles assassines de tribalistes entre deux peuples freres dont la guinée et le senegal, avec toujours comme acteur principal le meme macaque d'abdoulaye wade.
J'ai vraiment mal en l'Afrique, la liberation n'est pas pour demain, avec cette haine tribale qui nous ronge.
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