C'est à Hammamet, en Tunisie, que le constructeur français a présenté son dernier modèle, Pick-up, un véhicule spécialement dédié au continent et qui sera assemblé localement par la Stafim.
Alors que le salon automobile de Francfort vient de démarrer et se poursuivra jusqu’au 24 septembre, Peugeot a choisi de lancer pour la première fois un nouveau véhicule à Hammamet, en Tunisie, et non pas lors de la grand-messe du secteur.
Le modèle Pick-up – c’est son nom –, présenté au public le 13 septembre dans la ville balnéaire maghrébine, s’inscrit comme l’héritier lointain des anciens pick-up « bâchés » 404, 503 et 504, qui se sont vendus jadis en grand nombre sur le continent… et qui, pour beaucoup, continuent encore de rouler.
Son lancement est, selon Jean-Philippe Imparato, directeur général de Peugeot, présent à Hammamet, la première étape de la reconquête d’une région où la marque a perdu beaucoup de terrain face aux 4×4 et pick-up japonais de Toyota, Nissan et Suzuki. « Après le pick-up, nous préparons d’autres produits spécialement dédiés au continent. La gamme africaine de PSA va s’étoffer considérablement dans les années à venir », a-t-il annoncé.
Une usine opérationnelle en juillet 2018
Présenté comme robuste et endurant, le Pick-up de Peugeot, qui sera disponible uniquement en double-cabine avec une motorisation 4×2 ou 4×4, est en fait l’adaptation d’un véhicule produit et commercialisé depuis une dizaine d’années par DongFeng, le partenaire chinois et actionnaire du groupe PSA. « C’était une opportunité pour nous de pouvoir disposer d’un produit déjà éprouvé et de le faire évoluer pour qu’il corresponde aux attentes de nos clients africains. Le développement d’un pick-up et de sa motorisation sont extrêmement onéreux, cela nous a permis d’en amortir le coût de développement », reconnaît Jean-Christophe Quémard, le directeur du groupe PSA en charge de la région Afrique et Moyen-Orient.
Et le dirigeant de préciser que deux ans de recherche et développement ont été nécessaires pour préparer le projet, en étroite collaboration avec le partenaire tunisien de Peugeot, la Stafim, qui distribue ses véhicules depuis quatre-vingt-sept ans dans le pays, et qui va devenir l’assembleur du véhicule.
Car l’ambition commerciale de Peugeot – qui estime la part des pick-up double-cabine à 10 % du marché automobile en Afrique subsaharienne et au Maghreb – se double d’une ambition industrielle en Tunisie. « Nous nous sommes rendus en Chine avec nos équipes pour préparer ce projet. Une usine d’assemblage de ce pick-up sera opérationnelle d’ici juillet 2018 au sud de Tunis », a annoncé Abderrahim Zouari, le PDG de la Stafim, qui fut ministre des Transports de 2004 à 2011 – d’ici cette date, les véhicules mis sur le marchés sont assemblés en Chine.
Jusqu’à 40 % de pièces produites localement
La future usine tunisienne doit produire 1 200 véhicules en 2018, puis de 2 000 à 4 000 les années suivantes, avec des pièces venues de l’usine de Dongfeng (Chine), mais aussi jusqu’à 40 % de pièces produits localement. Un objectif qui, s’il est atteint, lui permettra d’obtenir du gouvernement tunisien un relèvement des quotas d’importation en vigueur dans l’automobile.
Dans un premier temps, les véhicules assemblés en Tunisie seront uniquement écoulés sur place, mais l’objectif est à terme de les exporter vers d’autres pays africains. Après la Tunisie fin septembre, le véhicule sera ainsi lancé au Maroc en octobre, puis ensuite en Afrique subsaharienne.
Si le test tunisien industriel et commercial du Pick-up de Peugeot est concluant, le constructeur pourrait multiplier les usines d’assemblage de petite taille – de ce véhicule ou d’autres modèles – dans d’autres marchés de la région.
19 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (17:17 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:29 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (18:13 PM)Regarde autour de toi, qu'est ce que le senegalais a créée?
Des gens qui pensent que c'est la prières d'un marabout qui va les développer alors qu'ils ne consomment que des produits venus d'ailleurs..
Le developpement c'est pas avoir la grande gueule, bande de feneant
Anonyme
En Septembre, 2017 (18:44 PM)Du jamais vu !!!
C'est une première dans l'histoire de l'administration sénégalaise. Un Gouvernement aussi pléthorique avec 83 ministres :
En plus des 41 ministres nommés lors du dernier réaménagement gouvernemental, le président Macky Sall a sous sa coupole 39 ministres conseillers, tous entretenus au frais du contribuable Sénégalais. Ce qui fait un total de 80 ministres. Du jamais vu !
Ministres d’Etat sans département (3)
1 Eva Marie Colle Seck
2 bMbaye Ndiaye
3 Mamouht Saleh
40 ministres avec portefeuilles, en plus du Premier ministre.
1 Augustin Tine, ministre des Forces armées
2. Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
3. Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur
4. Ismaïla Madior Fall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
5. Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
6. Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
7. Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
8. Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie
9. Mariama Sarr, ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public
10. Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
11. Mansour Elimane Kane, ministre du Pétrole et des Energies
12. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale
13. Ndèye Sali Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille et du Genre
14. Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale
15. Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
16. Alioune Sarr, ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME
17. Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales
18. Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat
19. Omar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime
20. Yaya Abdoul Kane, ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire
21. Moustapha Diop, ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne industrie
22. Mbagnick Ndiaye, ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Fracophonie
23. Matar Bâ, ministre des Sports
24. Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions
25. Abdoulatif Coulibaly, ministre de la Culture
26. Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du développement des Téléservices de l’Etat
27. Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique
28. Maimouna Ndoye Seck, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
29. Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme
30. Aissatou Sophie Gladima Siby, ministre des Mines et de la Géologie
31. Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable
32. Pape Gorgui Ndong, ministre de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat
33. Aminata Angélique Manga, ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance
34. Abdoulaye Diop, ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la main d’oeuvre
35. Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance
36. Souleymane Jules Diop, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du PUDC
37. Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget
38. Abdou Ndéné Sall, ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement du réseau ferroviaire
39. Moustapha Lô Diatta, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, chargé de l’Accompagnement et de la Mutualisation des organisations paysannes.
40 Cheikh Kanté, ministre du suivi du PSE
La liste des ministres conseillers :
1. Moustapha Diakhaté, Ministre/Chef de cabinet
2. Elhadj Hamidou Kassé
3. Youssou Ndour
4. Serigne Mbaye Dia
5. Diagna Ndiaye
6. Ousmane Ndiaye
7. Baba Diaw
8. Bassirou Mbacke Typ
9. Benoît Sambou
10. Mor Ngom
11. Abdoul Aziz Mbaye
13. Zator Mbaye
14. Jean Pierre Senghor
15. Hamidou Dia ??
16. Seydou Diouf
17. Ndongo Ndiaye
18. Abdou Mboup
19. Amy mbacke Thiam
20. Abdoulaye Sali Sall
21. Seydina Issa Laye Kane
22. Pr Bamba Kane
23. Bineta Gassama
24. Cheikh Sakho
25. Abdoulaye Badji, Ministre
26. Arona Coumba Ndoffene Diouf
27. Moustapha Fall CHE
28. Penda Mbow
29. Dr Fallou Samb
30. Abdoul Aziz Diop
31. Cheikh Mbacke Sakho
32. Ndeye Marieme Badiane
33. Pape Magueye Diop
34. Seydina Elhadj Laye Seck
35. Ablaye Sally Sall
36. Zahra Iane Thiam
37. Omar demba ba
38. Sidy Ben Omar Kanbe
39. Abdoulaye Seydou Sow
Auteur : Dakarposte.com
Mooo
En Septembre, 2017 (19:22 PM)Wampus
En Septembre, 2017 (19:57 PM)Au Maroc Renaud a installé une usine gigantesque au port Tanger Med avec un chiffre d’affaire colossale et 1 millions de voitures exportées un peu partout au monde. A Kenitra une autre usine cette fois ci de Peugeot est sur le point d’aboutir.
Qu’est ce qu’on a gagné au Maroc ? Des industries nouvelles et performantes. Des milliers de postes de travail permanents. Une haute formation professionnelle dans les industries de l’automobile, électronique, l'informatique et… la gestion. La future usine.
Peugeot Maroc réalisera un taux d'intégration local (pièces fabriquées sur place, NDLR) sera de 60% à l'ouverture de l'usine en 2019 et atteindra 90% au fur et à mesure.
L'usine, qui a nécessité un investissement de 557 millions d'euros, devrait générer "3.500 emplois directs, et 20.000 emplois indirects. Ce projet s'inscrivait dans l'objectif des 500.000 emplois industriels à l'horizon 2020 prévus dans le Plan d'accélération industrielle au Maroc. Une gigantesque ville industrielle sino-marocaine a été lancée a Tanger sur une superficie de 2000 hectares. Il s’agit là de la construction d'un pôle économique capable de générer 100.000 emplois, dont un minimum de 90.000 emplois bénéficiera aux habitants de la région de Tanger.
Baba Mazinga
En Septembre, 2017 (20:39 PM)Peugeot est tout sauf Africain.
Peugeot, la voiture de l'Afrique?
Je rêve.
Peugeot est la voiture de l'Europe.
Monsieur Quémard,
il faut pas venir me tympanniser avec le vrombissement
de ton moteur peugeot en Afrique.
Tu me saoûles avec tes airs de colons libres de faire
ce que tu veux.
Ici c'est respect de l'Afrique, soumission à ton roi Africain, et si tu veux on peut faire semblent d'être plus ou moins, "presqu'ami".
Ton roi lion
Peugeot, la voiture de l'Europe.
Anonyme
En Septembre, 2017 (23:32 PM)Deuscht
En Septembre, 2017 (09:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (09:54 AM)Sincèrement je préfère une Peugeot à une charrette. Créons notre propre moyen de locomotion au lieu de critiquer la voiture de l'autre. Nous sommes mem pas capable de nettoyer devant notre maison, c'est ça aussi l'independance.
Anonyme
En Septembre, 2017 (10:52 AM)le succès des Peugeot en Afrique avec des véhicules qui roulent encore 40 ans après, c'est parce que la mécanique était simple, épurée, sans électronique complexe comme on en voit de nos jours. Dans les voitures modernes à la moindre alerte sur le tableau de bord il faut passer à la valise, contacter un informaticien avant de parler avec le mécanicien. L'électronique fout le camp bien avant l'usure des pièces quand on traverse une flaque d'eau comme on en connait sur nos routes en hivernage. Du coup nos "mécaniciens" passent leur temps à changer les moteurs d'origine pour mettre des moteurs "ordinaires" dans bon nombre de véhicules
Zulu45
En Novembre, 2017 (08:51 AM)Peugeot est devenue une excellente marque très fiable (j'ai un "partner), rien à voir avec le moteur "indenor" d'il y a 50 ans ...
Certes, pour l'Afrique, il faut un véhicule renforcé à cause des pistes et des nids de poules (crémaillère, suspension, châssis etc...)
Je pense que c'est ce que va faire Peugeot avec son usine dédiée à l'Afrique: et il est possible que le véhicule concurrence Toyota (prix !)
N'oubliez pas que 80 % des composants d'une voiture ne sont plus le fait du constructeur qui n'est plus qu'un "assembleur", et Toyota n'échappe pas à la règle.
C'est donc le plus gros qui aura les meilleurs prix, d'autant que l'industrie japonaise périclite, en particulier face à la Corée.
Pour finir, je dirai que j'ai eu au Sénégal un land-rover pick-up 108 et qu'il fallait régulièrement remplacer les rivets !
Anonyme
En Décembre, 2017 (15:45 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (15:45 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (15:45 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:20 AM)Le constructeur français dominait le marché des pickup sur le continent noir : 403, 404, 504 étaient ces véhicules les plus célèbres des années 60 à 80. Jusqu'aux années 87, nous pouvions les voir. Puis plus rien et arrive l'ère des japonaises qui au début ont mis du temps à s'imposer sur le marché africain des véhicules utilitaires.
Il est fréquents de voir ces modèles de Peugeot circulaient encore en Afrique du Nord et un peu plus au sud.
Il est temps que le félin de "la forêt et des steppes" de Sochaux fasse son comme-back sur le continent.
Il serait bon que Peugeot-Nigeria qui avait pour directeur général feu le Président Al Hajj Shehu Shagari et qui s'était lancé dans la production de la 504 berline (version outre atlantique) produise le 504 pickup.
Anonyme
En Mars, 2018 (09:18 AM)Participer à la Discussion