Au Liberia, de nombreux malades atteints par le virus Ebola préfèrent rester chez eux plutôt que de se rendre dans les centres de soin. Un comportement dangereux qui complique la tâche des équipes sanitaires.
C’est la troisième fois aujourd’hui. Une femme âgée s’est effondrée en pleine rue à Monrovia, la capitale libérienne. Sa dépouille, gisant au pied d’un arbre, est recouverte d’un simple drap jaune. Personne n’a touché le corps. A-t-elle été foudroyée par Ebola ? Difficile à dire. Seuls des tests sanguins permettront d’identifier les causes de sa mort.
Prévenues, les équipes sanitaires "urgence Ebola" arrivent au plus vite. Elles ne veulent prendre aucun risque : un mort atteint par le virus de la fièvre hémorragique est encore hautement contagieux. La zone est immédiatement désinfectée et le corps soigneusement emballé puis emporté.
Pour les autorités, cette nouvelle mort en pleine rue illustre la défiance de la population à l’égard des hôpitaux libériens. De nombreuses victimes ne font pas confiance aux équipes de soins spécialisées. Elles préfèrent taire leur maladie au risque de contaminer leurs proches. Un comportement qui complique la canalisation de l'épidémie, plus de 250 victimes ont été recensées au Liberia, selon l’OMS.
"Si quelqu'un meurt autour de vous, la première chose à faire c'est d'appeler le ministère de la Santé car ils forment des gens pour ramasser les corps dans les rues, explique à la population Peter Varprall, membre de l’équipe "urgence Ebola". Une fois contacté, ils envoient une équipe d'intervention d'urgence pour ramasser les corps et préserver la vie des autres. Il faut agir vite. Un enterrement méticuleux mais rapide est crucial", ajoute-t-il.
Autour du corps sans vie, la population semble sous le choc, autant apeurée par la dépouille que par ses hommes entièrement vêtus de blanc dont on ne voit plus un seul bout de peau. "Les gens n’ont jamais vu ça. C’est la première fois qu’ils voient [des gens s’effondrer en pleine rue], raconte un passant, il faut que le gouvernement nous rassure." Une tâche compliquée pour l’État libérien qui n’arrive toujours pas à endiguer l’épidémie. Près de 900 morts ont été recensés dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest depuis sa réapparition sur le continent au mois de février.
12 Commentaires
Grrrr
En Août, 2014 (10:38 AM)Un sérum secret contre le virus Ebola ?
Les deux Américains qui avaient contracté le virus Ebola au Liberia auraient été «vraisemblablement sauvés» grâce à un sérum secret qui leur a été envoyé des Etats-Unis la semaine dernière. C’est ce qu’affirme lundi la chaîne américaine CNN, en citant une «source familière» avec les détails de l’opération.
Selon CNN, un représentant des National Institutes of Health (des agences gouvernementales américaines en charge de la recherche médicale) aurait ainsi contacté l’ONG Samaritan’s Purse, qui emploie le Dr Kent Brantly et l’aide soignante Nancy Writebol au Liberia, afin de lui offrir ce traitement expérimental baptisé ZMapp, qui est développé par la firme de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical Inc, basée à San Diego en Californie.
Les deux patients auraient été informés que ce «sérum» n’avait jamais été testé sur des humains mais avait montré des résultats prometteurs sur des singes. Selon des documents obtenus par CNN, quatre singes infectés avec Ebola auraient survécu après avoir reçu une dose de ZMapp vingt-quatre heures après le début de la maladie. Plusieurs autres sources citées par CNN assurent que, malgré les risques, Kent Brantly et Nancy Writebol auraient accepté d’essayer le traitement. Trois flacons de ZMapp auraient alors été envoyés de Californie vers le Liberia jeudi dernier. Le sérum serait un anticorps développé à partir de cellules de souris infectées.
Le premier à prendre le traitement aurait été Kent Brantly. Alors que sa condition physique s’était détériorée, selon CNN, il aurait été capable de prendre une douche le lendemain matin, puis de s’envoler vers les Etats-Unis, où il est arrivé samedi. L’aide soignante Nancy Wribebol aurait réagi de façon moins spectaculaire mais était décrite lundi comme stable et devait être évacuer vers les Etats-Unis.
Interrogés par Libération, les National Institutes of Health (NIH) ont publié un communiqué pour confirmer que des contacts avaient bien eu lieu entre l’ONG Samaritan’s Purse et une chercheuse des NIH travaillant en Afrique de l’Ouest qui a donné des informations sur les traitements expérimentaux en cours. Mais selon les NIH, cette chercheuse ne représentait pas «officiellement» le gouvernement américain et l’envoi du médicament aurait été organisé par le fabricant, Mapp Biopharmaceutical.
Mounos
En Août, 2014 (10:42 AM)X
En Août, 2014 (10:50 AM)Sar
En Août, 2014 (11:03 AM)Verite
En Août, 2014 (11:18 AM)Kedougou Me Voici
En Août, 2014 (12:00 PM)vous me parlez de ébola mais votre attention s'il vous plait dans la région de kédougou des personnes tombent a lhopital et meurent ils disent que c'est le fiévre jaune ou maladie de lépathi B faux faux sur 30 qui entre il y'a que 5 qui sont sauvé le maque de personnel, d'higiéne se fait remarqué .
les médecins se sont des menteurs ici ils ne prennent rien aux sérieux,
la frontiére est grande ouverte rien n'a été fait je demande yaw sa dara matoul
Doumo Kha
En Août, 2014 (12:10 PM)Dies
En Août, 2014 (12:33 PM)Sos
En Août, 2014 (12:41 PM)U.S.A ils ont le remède ils sont capable de le trouver alors comme on doit toujours demande de l'aide qu'attendent les gouvernements africains. il faut agir le plus vite possible.
Liiiiiii
En Août, 2014 (13:06 PM)Warrou
En Août, 2014 (13:31 PM)Lawson
En Août, 2014 (22:56 PM)Participer à la Discussion