Le président français François Hollande a entamé à Cotonou au Bénin sa tournée africaine. Jeudi 2 juillet au matin, il s'est entretenu avec son homologue Thomas Boni Yayi. Il a également tenu un discours très attendu sur la démocratie alors que le président béninois a promis de ne pas briguer un troisième mandat. Cette première étape est donc avant tout politique comme le dévoile son unique discours de cette tournée africaine.
François Hollande a tenu un long discours de plus de 25 minutes devant son homologue béninois et tout un parterre de personnalités. « Je suis attaché à ce que soit respecté les textes constitutionnels, les échéances électorales et les rythmes de la démocratie », a déclaré jeudi matin le président français à Cotonou. Une allusion claire aux chefs d’Etat qui veulent changer les règles du jeu pour rester au pouvoir. Il a cité l’exemple du Burundi où, dit-il, « ces règles ne sont pas respectées et où l’on en mesure les conséquences pour la paix civile. »
« Mais alors monsieur le président pourquoi n’avez-vous pas cité également l’Angola et le Cameroun où vous vous rendez maintenant et le Congo Brazzaville dont vous allez recevoir le président à Paris la semaine prochaine ? » A cette question posée à la conférence de presse, François Hollande a répondu qu’il n’allait pas changer de discours selon les pays où il se rendait et que les messages passeraient. Et d’ajouter : « Quand ce sont les mêmes qui ont voulu des changements et qui font ensuite des changements aux changements dans le seul but de se perpétuer, eh bien nous disons qu’il y a un risque pour la stabilité de leur pays. »
Jeudi matin donc à Cotonou, sept mois après son discours au sommet de la Francophonie à Dakar, François Hollande a essayé d’infliger une piqure de rappel à tous les bricoleurs de Constitution. La question de Lionel Zinsou, ce nouveau Premier ministre béninois que beaucoup soupçonnent de vouloir se présenter à la présidentielle de l’année prochaine au Bénin avec le soutien de la France, n’a pas été évoquée officiellement. Mais à Cotonou, tout le monde a remarqué le petit aparté entre François Hollande et Lionel Zinsou juste avant la conférence de presse de clôture.
11 Commentaires
Sene
En Juillet, 2015 (21:39 PM)Franceafrique
En Juillet, 2015 (22:32 PM)L'éternelle vérité.
Anonyme
En Juillet, 2015 (23:13 PM)On a vu le cas de Blaise Compaoré, exfiltré meme par des hélicos francais
Mèèw
En Juillet, 2015 (23:26 PM)" Ferme ta gueule, ferme la à JAMAIS"
tu la sens françois............................????
Anonyme
En Juillet, 2015 (01:18 AM)Tant que les piliers seront debouts: la presence de l armee francaise , le franc cfa , et le choix des presidents (ouattara, paul biya....).la souverainete des pays d afrique ne sera qu un leurre , et la françafrique , la realite
Les mouvements ( y en a mariste) il est temps de reclamer notre independance a cette france qui detient 85 % de l economie de notre pays(sonatel, autoroute, bollore ....).
Wa Italy
En Juillet, 2015 (01:22 AM)Tant que les piliers seront debouts: la presence de l armee francaise , le franc cfa , et le choix des presidents (ouattara, paul biya....).la souverainete des pays d afrique ne sera qu un leurre , et la françafrique , la realite
Les mouvements ( y en a mariste) il est temps de reclamer notre independance a cette france qui detient 85 % de l economie de notre pays(sonatel, autoroute, bollore ....).
Anonyme
En Juillet, 2015 (07:37 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (10:25 AM)Watt
En Juillet, 2015 (10:46 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:02 PM)Afrique
En Juillet, 2015 (21:59 PM)Participer à la Discussion