Au surlendemain de l'attaque dans la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d'Ivoire, les ministres français Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve sont à Abidjan pour témoigner de la solidarité de Paris dans la lutte contre le terrorisme.
Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, sont arrivés mardi 15 mars à Abidjan pour témoigner de la solidarité de la France avec la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le terrorisme, au surlendemain de l'attentat qui a fait 18 morts dans une station de Grand-Bassam.
"Nous devons renforcer notre coopération pour que les terroristes n'aient aucune chance", a brièvement déclaré le chef de la diplomatie française à son arrivée.
Les deux ministres français doivent rencontrer le président ivoirien Alassane Ouattara et les ministres chargés de la sécurité, Alain-Richard Donwahi (Défense) et Hamed Bakayoko (Intérieur), se rendre au chevet des blessés et rencontrer des membres de la communauté française, avant de se recueillir sur les lieux de l'attentat à Grand-Bassam.
Le président François Hollande avait promis, dimanche, "d'intensifier la coopération" de Paris avec les pays visés par le terrorisme, assurant que la France apporterait "son soutien logistique et de renseignement à la Côte d'Ivoire pour retrouver les agresseurs".
En représailles à l'opération Barkhane
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui avait déjà revendiqué l'attaque de dimanche, a annoncé dans un nouveau communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi 15 mars que celle-ci était une réponse à l'opération Barkhane menée par la France contre les groupes jihadistes au Sahel.
L'organisation jihadiste affirme dans sa revendication qu'elle a visé, et visera encore, la France "et ses intérêts dans les pays participant dans les opérations Serval et Barkhane", selon SITE, le centre de surveillance des sites Internet islamistes.
Barkhane, qui a succédé en août 2014 à l'opération Serval lancée en janvier 2013 pour contrer l'avancée des jihadistes dans le nord du Mali, mobilise quelque 3 500 militaires dans cinq pays de la "bande saharo-sahélienne": Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso.
La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Abidjan participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs de la capitale ivoirienne. Une grande partie de ces troupes sont chargées des opérations de logistique pour Barkhane.
L’enquête et le ratissage continuent
Sur le terrain, l'enquête et le ratissage continuent, a-t-on appris de source sécuritaire. Alors que le pays vivait mardi son deuxième jour de deuil national, des militaires et des policiers ont pris place à des endroits stratégiques de la capitale et du pays. Les enquêteurs recherchent d'éventuels complices en attendant d'en savoir plus sur l'identité exacte des assaillants au nombre de trois, de source officielle et selon le message de revendication d'Aqmi, alors que plusieurs témoins ont évoqué quatre ou cinq jihadistes.
Lundi soir, dans une allocution télévisée, le président Ouattara avait condamné une nouvelle fois ces "attaques barbares, odieuses et lâches sur des personnes innocentes", assurant que la Côte d'Ivoire ne se laisserait pas "intimider".
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (22:29 PM)Linda Mujer
En Mars, 2016 (00:54 AM)"Ex"? C'est un euphémisme! Colonies, tout court! Ni plus ni moins que ses DOM et TOM du bout du monde. Une bombinette qui ne tue "que" quatre français? Vite 3000 soldats de plus à saupoudrer sur ce qu'elle considèrera toujours comme son pré carré. Or dans un pré, il y a des vaches. Elles paissent, défèquent et font "meuh" ( c'est à dire merci, en p'tit nègre, ya bon, banania), avant que de se taire et recommencer à brouter et ruminer...Mais ,quoi donc? Des aides à la "Coopération et au Développement", pardi!
Conclusion: ISIS, Al-Qaïda au Maghreb et Cie sont les alliés objectifs de la France. Une France disposant de touts sortes d'armes et de moyens de détection à la pointe du progrès , mais "toujours surprise, toujours prise à revers, toujours dépassée" par des bricoleurs comme El Mokhtar! Ah, ca! Elle et la championne des condoléances avec ses sempiternelles formules à la "mords-moi le nœud", qui ne consolent même plus les conjoints des insectes pulvérisés par les explosions de Grand-Bassam et ailleurs !
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