Depuis 20 ans, il trône sur la Gambie comme un souverain absolu. Des membres de la diaspora gambienne soutenus par des organisations de la société civile sénégalaise s’organisent pour mettre fin à la violation des droits de l’Homme par le régime de Yahya Jammeh. Dans une déclaration conjointe, ils dénoncent l’impunité qui sévit depuis 20 ans en Gambie.
Il est inamovible. Dans quelques jours, l’actuel pouvoir gambien aura 20 ans qui ont résisté à toutes les pressions de la communauté des droits de l’«hommiste». Mais Jammeh tient son minuscule pays d’une main ferme. Le 22 juillet 1994, le lieutenant Yahya Jammeh, à la tête d’un groupe de militaires, renversait le Président Daouda Diawara et accédait au pouvoir. Depuis cette date, la Gambie est sous le «joug» de ce militaire «parano». Entre violation des «droits de l’Homme» et traque des hérauts de la «démocratie», Jammeh régente son régime d’une main de maître.
En prélude à ce vingtième anniversaire, des organisations de défense des droits de l’Homme et des associations membres de la société civile du Sénégal et de la Gambie ont signé une déclaration conjointe pour dénoncer la répression et les violations impunies des droits humains «commises par le régime de Jammeh». Selon les signataires de la déclaration, le gouvernement gambien ne tolère aucune opposition et se distingue par des violations graves et constantes des droits humains. Les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes, les opposants politiques et de simples citoyens critiques à l’égard de la politique gouvernementale subissent des manœuvres d’intimidation, des actes de harcèlement, des menaces de mort, des arrestations arbitraires, des incarcérations, des actes de torture, des disparitions forcées et d’autres mauvais traitements. Parmi les «violations des droits humains» perpétrées ces 20 dernières années, on note la sanglante répression de manifestations d’élèves en avril 2000, le meurtre non encore élucidé du journaliste Deyda Haidara en 2004, la disparition forcée du journaliste Ibrahima Mané, la torture du journaliste Moussa Saidy Kane en 2006, les exécutions arbitraires de neuf prisonniers en 2012 et l’arrestation et la détention pendant 5 mois au secret du défenseur des droits humains Imam Baba Leigh la même année.
Depuis l’avènement au pouvoir du Président Yahya Jammeh, le système judiciaire gambien s’est considérablement affaibli du fait de l’ingérence récurrente de l’Exécutif et de législations toujours plus répressives visant à réduire au silence les voix critiques et dissidentes.
En avril 2013, les modifications du Code pénal adoptées par l’Assemblée nationale ont alourdi les sanctions pour toute personne qui «donne de fausses informations aux fonctionnaires». En juillet 2013, une nouvelle loi sur l’internet met en garde ses utilisateurs ainsi que les journalistes et les blogueurs. Ils sont passibles de 15 ans de prison et d’une amende de 3 millions de dalasis (environ 37 millions de francs Cfa) s’ils sont coupables de diffusion de fausses nouvelles. En raison de la répression violente des voix dissidentes, un climat de peur s’est installé et incite les journalistes, les défenseurs des droits humains et les citoyens à se murer dans le silence ou à fuir le pays.
Répression des droits de l’«hommiste» et des journalistes
Devant «ces violations flagrantes et répétées des droits humains» dans ce pays qui abrite le siège de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp), pourtant principal mécanisme africain de protection et de promotion des droits humains, l’Ong Article 19, la Raddho, la Coalition pour le changement en Gambie (Ccg), la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme, l’Institut Panos en Afrique de l’Ouest, la Cicodev et Duga se mobilisent pour que cessent la répression et l’impunité en Gambie. Depuis 20 ans, Jammeh n’a pas, pourtant, vacillé sur son fauteuil malgré les pressions.
Stagiaire
33 Commentaires
From Zion
En Juillet, 2014 (15:13 PM)Moi
En Juillet, 2014 (15:27 PM)N'importe_quoi
En Juillet, 2014 (15:35 PM)Massamba
En Juillet, 2014 (15:44 PM)Vrzi
En Juillet, 2014 (15:45 PM)Mounos
En Juillet, 2014 (15:53 PM)Bdaffe
En Juillet, 2014 (15:56 PM)Diop
En Juillet, 2014 (16:20 PM)Padutout
En Juillet, 2014 (16:35 PM)Merci Seneweb Verite Reck
En Juillet, 2014 (16:39 PM)Boy Gambie
En Juillet, 2014 (16:40 PM)Deguentan
En Juillet, 2014 (16:58 PM)Lipo
En Juillet, 2014 (17:08 PM)Ma Wakhou Ta Nieuw
En Juillet, 2014 (18:13 PM)Khaagnou
En Juillet, 2014 (18:18 PM)Es tu dernièrement allé en Gambie? Ce pays est en train de partir et de nous laisser derrière.
Fermez la et travaillez et lis pour te comprendre tais toi et bosse de Robert Georges qui connait bien le Sénégalais gueulard. Si c'est la gueule " parler, parler, parler " qui développait un pays le Sénégal serait le pays le plus développé du monde. Un Ami Centrafricain m'a fait lire ce livre quand je faisais Maitrise ou DEA déjà en 1984 1985
Ceux qui veulent bruler le Pays en feront eux même les frais Ceux qui volent le pays seront puni ici et dans l'au delà ok tu me crois non?????? pourquoi l'adage Laisse mouton pisser tabaski viendra il seront tous schtroumf
@xeme
En Juillet, 2014 (18:23 PM)Boy Laobe
En Juillet, 2014 (19:18 PM)Ravers
En Juillet, 2014 (19:18 PM)Jayjay
En Juillet, 2014 (19:48 PM)Senegal@
En Juillet, 2014 (20:00 PM)Mounos
En Juillet, 2014 (20:14 PM)Frérot
En Juillet, 2014 (20:18 PM)Et ils ne sont pas élucidés.
Yaya Un Blême
En Juillet, 2014 (20:30 PM)Lcp
En Juillet, 2014 (21:17 PM)Yv
En Juillet, 2014 (21:38 PM)Réveillons nous.
Lustig
En Juillet, 2014 (21:54 PM)Thug
En Juillet, 2014 (22:24 PM)Uuuu
En Juillet, 2014 (23:30 PM)Hamm Hamm
En Juillet, 2014 (01:12 AM)Injustice221
En Juillet, 2014 (02:05 AM)Gass
En Juillet, 2014 (08:30 AM)Niang Sanq
En Juillet, 2014 (17:32 PM)Dkr
En Juillet, 2014 (10:56 AM)Participer à la Discussion