Abdelmadjid Tebboune s’apprête à connaître son premier vrai test : la réforme constitutionnelle censée rompre avec les pratiques héritées de l’ex-président.
La pandémie l’avait retardé, mais qu’à cela ne tienne ! Le chantier de « La Nouvelle Algérie », promise par le président Tebboune, sera enfin lancé le 1er novembre prochain avec la tenue d’un referendum populaire sur la nouvelle Constitution, dont le texte final a été adopté dimanche 6 septembre en Conseil des ministres. Auparavant, il devrait franchir une première étape qui relève de la formalité.
Élaboré par un panel d’experts désigné par la présidence, ce texte que Jeune Afrique a consulté sera ensuite présenté le 10 septembre à l’Assemblée nationale pour approbation, puis devant le Conseil de la Nation (Sénat) avant d’être soumis à un vote populaire le 1er novembre, date qui coïncide avec le 66e anniversaire du début de la révolution de 1954.
Rupture avec l’ancien système
Projet phare du quinquennat du président Tebboune, élu le 12 décembre 2019 au terme d’un scrutin largement boycotté par les Algériens, la nouvelle Constitution contient de nombreux amendements présentés comme des gages de rupture avec l’ancien système, dont le démantèlement constitue l’une des principales revendications du Hirak.
Ces évolutions touchent aussi bien aux droits qu’aux mécanismes de gouvernance, et se veulent une réponse aux revendications du mouvement populaire.
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