L’ex-président est notamment accusé d'avoir « autorisé un climat d'impunité permettant la corruption » et la « capture de l'État » par des intérêts privés. Toute la semaine, Jacob Zuma s’est farouchement défendu.
« Je ne sais pas, je ne me souviens pas ». Toute la semaine, Jacob Zuma a tenté d’éluder les questions de la commission anticorruption. Au premier jour, lors d’un monologue de trois heures, il a crié à la calomnie et la conspiration, évoquant un complot visant à l’assassiner.
Le lendemain, il a affirmé avoir reçu des menaces de mort. Interrogé sur des témoignages le mettant en cause, il s’est énervé et s’est plaint de faire l’objet d’un interrogatoire.
« Mon client est traité en accusé »
Vendredi, à l’ouverture de l’audience, son avocat a fait savoir que son client ne coopérerait plus avec la commission. « Depuis le début mon client est traité en accusé et je remarque que tous ceux qui ont été sélectionnés pour venir témoigner, sont tous des gens qui avait un grief envers lui », a dénoncé maître Muzi Sikhakhane.
L’audience a finalement repris une demi-heure plus tard après une rencontre à huis clos entre Jacob Zuma, son avocat et le président de la commission. Un accord a été trouvé : les avocats du chef de l’état seront désormais informés au préalable des questions qui lui seront posées.
Sur le fond, l'ex-chef de l'État continue de nier toute implication dans les affaires de corruption dont il est accusé et de se présenter comme une victime d’un complot vieux de 20 ans.
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