Pour marquer la fête du Travail, en ce 1er-Mai, des défilés et manifestations ont eu lieu sur tous les continents. En Afrique, ces rassemblements, loin d'être consensuels, ont parfois suscité la polémique.
En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma a été chahuté par les uns et acclamé par les autres, dans un stade de Bloemfontein. Comme des bagarres ont éclaté entre pro et anti-Zuma, tous les discours ont été annulés et le chef de l’État est reparti sous les huées.
Au Gabon, il n’y a pas eu une mais deux manifestations du 1er-Mai. Un cortège officiel composé de plusieurs milliers de personnes a défilé devant le Premier ministre, sur le Boulevard Triomphal Omar Bongo. Un second groupe de syndicalistes, moins important – une centaine de personnes – a tenté de former un cortège non officiel, mais la police est intervenue et la convention syndicale « Dynamique Unitaire » s'est finalement réunie sur un terrain de basket.
En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a créé la surprise en faisant un rapprochement entre les récentes grèves de fonctionnaires et les revendications des militaires qui ont tiré en l’air, dans différentes casernes du pays, pour se faire entendre. Un syndicaliste s’est dit « très étonné » par ces déclarations, assurant que les fonctionnaires n’avaient, eux, contrairement aux mutins, violé aucune loi.
1 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (22:06 PM)Je ne parlerai même pas des agriculteurs , des élèves et étudiants.
Tu es un président parachuté par les occidentaux à la tête de la Côte d'Ivoire; rien que pour défendre les intérêts des multinationales.
Président chef rebelles.
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