La date du 11 janvier 2013 restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire du pays qui revient Servalde très loin, grâce à la communauté internationale avec la France en première ligne
Il y a un an jour pour jour, débutait l’intervention militaire française dans notre pays. Avec l’Opération Serval déclenchée le 11 janvier 2013, s’amorçait la libération des régions occupées depuis 10 mois par les groupes armés. Quelques jours plutôt, les djihadistes qui s’étaient rendus maîtres des trois régions et une partie de celle de Mopti après y avoir évincé leurs alliés du MNLA, avaient adopté une posture qui laisser penser qu’une confrontation générale était inévitable. Le 3 janvier 2013, Iyad Ag Ghaly annonce à l’Agence mauritanienne de presse qu’il retire l’offre de cessation des hostilités faite le 21 décembre à Alger au lendemain de l’adoption de la Résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le 5 janvier, des colonnes de véhicules lourdement armés sont aperçues descendant vers le sud. Le 6 janvier, bien que notant qu’Ansar-Dine remet en cause le principe de la cessation des hostilités, le ministre burkinabè Djibril Bassolé, représentant le médiateur de la CEDEAO, maintient une réunion prévue le 10 janvier entre le MNLA, Ansardine et des émissaires maliens.
Dans l’après-midi du lundi 7 janvier, les terroristes lance un raid sur les positions avancées des forces armées et de sécurité maliennes aux alentours de la localité de Konna, dans le cercle de Douentza. L’armée procède à tirs de sommation puis progresse entre Konna et Douentza. L’ennemi recule. Mais le 10 janvier, les assaillants réussissent une manoeuvre de contournement pour entrer dans Konna, le poste le plus avancé de l’armée, situé à 60 kilomètres de Mopti. Les combats sont particulièrement violents et le commandement décide finalement d’évacuer Konna, de sécuriser la route de Mopti et de regrouper ses forces à Sévaré en attendant la contre-attaque avec le soutien des hélicoptères arrivés dans l’après-midi à Sévaré. Les affrontements à Konna ont fait 60 blessés et 11 douze morts dans les rangs de nos militaires.
UNE EXCEPTIONNELLE UNANIMITE. Réuni en session extraordinaire, le Conseil des ministres décrète l’Etat d’urgence. Il y a urgence effectivement. Les islamistes qui se sont emparés de Konna menacent de poursuivre leur avancée vers Mopti et Sévaré tandis qu’une seconde colonne menace Diabali. Le 10 janvier, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères réagit en demandant « le déploiement rapide d’une force africaine au Mali ainsi que la mission européenne d’appui de formation et de conseil », et lance un « appel à une fin immédiate de la progression des groupes armés rebelles vers le Sud ».
Le même jour, le Conseil de sécurité de l’ONU réuni en urgence à la demande de la France fait part de sa profonde inquiétude relative aux mouvements militaires et aux attaques de terroristes signalées dans le nord du Mali, en particulier la prise de la ville de Konna ». La représentante des Etats-Unis auprès des Nations unies, Susan Rice, indique que les autorités maliennes ont fait parvenir au Conseil de sécurité une demande d’aide militaire consistant pour l’essentiel en une demande adressée à la France. L’ambassadeur français auprès de l’organisation mondiale, Gérard Araud, précise qu’il s’agit d’une lettre du président Dioncounda Traoré adressée à Ban Ki-moon qui l’a communiqué au Conseil de sécurité et que la France fera connaître sa réponse le lendemain.
Le 11 janvier à 10 h 30, le président français François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique indique que la France répondra aux côté de ses partenaires africains à la demande des autorités maliennes dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité et se déclare « prêt à aider à l’arrêt de l’offensive des terroristes » si elle devait se poursuivre. Vers 11 heures, le chef de l’Etat français, après avoir réuni un Conseil de défense donne l’ordre aux armées françaises d’engager les combats en appui à l’armée malienne. Vers 16 heures, soit cinq heures après l’ordre d’engagement donné par Hollande, plusieurs hélicoptères d’attaque Gazelle entrent en action et attaquent les colonnes de djihadistes se dirigeants vers le sud, entraînant leur retrait. Durant cette offensive, le lieutenant Damien Boiteux, pilote d’une des Gazelles engagées, est mortellement atteint d’une balle d’arme légère. C’est le début de « l’Opération Serval » qui enregistre ainsi sa première victime française.
L’intervention militaire de Paris est presque unanimement saluée. En France comme dans le reste du monde, et particulièrement en Afrique.
Le 14 janvier, les islamistes évacuent les grandes villes du Nord suite aux bombardements mais prennent Diabali dans le cercle de Niono. Le lendemain, la France engage des troupes au sol pour aider l’Armée malienne à reprendre la localité.
OFFENSIVE FULGURANTE. Le 16 janvier, plusieurs centaines d’Algériens et d’étrangers sont pris en otage sur un site gazier en Algérie, à In Amenas, en représailles à l’intervention. Elle se solde le 19 par au moins 37 otages étrangers et un Algérien tués, ainsi que 29 assaillants neutralisés.
Le 17 janvier, l’armée malienne réoccupe Konna. Les premiers éléments de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali, les forces de la CEDEAO) arrivent à Bamako. Les contingents sont fournis par le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée, le Sénégal, la Côte d’Ivoire. Bien que ne faisant pas partie de la CEDEAO, le Tchad envoie un imposant contingent de près de 2000 hommes.
Le 21 janvier, l’armée nationale libère Diabali et Douentza. A ce moment, 2150 soldats français sont déjà présents dans le pays. La délivrance pour la ville de Gao intervient le 26 janvier à l’issue d’une offensive des militaires français et maliens. Deux jours après, les forces alliées entrent sans combat dans Tombouctou où un camp avait été bombardé par l’aviation française ainsi que des positions de l’ennemi à Ansongo. Dans la nuit du 24 au 25 janvier, un pont est dynamité à Tassiga par les islamistes qui espèrent ainsi empêcher la progression de troupes africaines regroupées au Niger. Toujours le 25, la localité de Hombori (Région de Mopti) est libérée par les troupes maliennes et françaises et 160 soldats burkinabés prennent la relève des Français à Markala.
L’offensive française est fulgurante. Des frappes aériennes françaises dans la Région de Kidal sont rapportées dans la nuit du 26 au 27. Elles ciblent plusieurs objectifs dont le camp de Kidal. Le 30, les forces françaises reprennent le contrôle de l’aéroport de Kidal, et quelque 1.800 soldats tchadiens arrivent les jours suivants pour sécuriser la ville.
VISITE HISTORIQUE. Vingt deux jours après le déclenchement de l’opération Serval, le président français est en visite à Tombouctou et à Bamako le 2 févier. Il reçoit un accueil délirant. Le 5 février, les effectifs de l’opération Serval atteignent un niveau maximum de 4 600 soldats dont 4000 sur le territoire national.
Entre-temps, une fois remises en selle, les forces armées maliennes accentuent leur cadence opérationnelle par l’établissement de deux lignes de front dénommées fuseaux Est et Ouest. Le premier partait de Sevaré jusqu’à Tessalit tandis que le second s’étirait du barrage de Markala jusqu’à Taoudenit en passant par Tombouctou. Cette stratégie qui s’effectuait bien évidemment dans le sillage de Serval visait à contrôler la boucle du fleuve Niger en s’assurant de la maîtrise du terrain au sud d’une ligne allant de Tombouctou à Gao. A ce moment, les militaires français entendaient profiter au mieux de la clémence du climat de fraicheur relative, avant les fortes chaleurs de mars-avril, pour désorganiser les groupes terroristes. Cet objectif fut atteint au bout de trois semaines de combats intenses avec les reprises des deux régions du septentrion malien, (Tombouctou et Gao) et aboutit à une pause tactique pour l’armée en terme de montée en puissance. Laquelle se consacra à la sécurisation et à la pacification des zones reprises afin de favoriser le retour de l’administration publique.
Même dans la débâcle, les djihadistes font preuve d’une forte résistance par endroits. Ils donneront une preuve de leur mépris de la mort, le 5 février dans l’Adrar des Ifoghas où ils résistent désespérément à l’assaut des forces tchadiennes et française. Dans les combat d’une rare intensité, 24 soldats tchadiens sont tués et 11 autres blessés.
Les militaires maliens continuent eux aussi de payer le prix de la libération du pays. Le 6 février, quatre d’entre eux sont tués dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao. Déjà, le 31 janvier, deux soldats avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.
Nous sommes maintenant le 10 février. A peine les habitants de Gao commencent-ils à savourer la liberté retrouvée, qu’un commando d’islamistes s’infiltre dans la ville. De violents combats les opposent à l’armée malienne. Les militaires de la force Serval observent puis donnent un coup de main précieux.
Ces affrontements interviennent après deux attentats suicides dans la même ville. Le premier attentat suicide de l’histoire de notre pays avait été perpétré le 8 février. Le forcené s’est fait exploser près d’un check-point de l’armée à la sortie de Gao. Le lendemain, deux jeunes portant des ceintures bourrées d’explosifs sont arrêtés à 20 kilomètres au nord de la ville. Les spécialistes qui prévoyaient que les djihadistes allaient se livrer à une guerre asymétrique sont confortés dans leurs analyses.
Le 8 février, après Aguelhok, les soldats français et tchadiens partis de Kidal s’emparent de Tessalit. L’opération pour déloger les islamistes de l’Adrar des Ifoghas est engagée le 18 février. Les forces tchadiennes s’y illustrent particulièrement.
Le 23 mars, le président François Hollande confirme que l’un des principaux chefs d’Aqmi, Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué fin février par l’armée française dans les Ifoghas. Le 2 avril, un premier contingent de 570 soldats maliens entame sa formation à Koulikoro avec la Mission EUTM de l’Union européenne. Cette formation débute au lendemain de violences provoquées à Tombouctou par les islamistes qui se sont introduits dans la ville. Le 8 avril débute l’opération « Gustav » de l’armée française pour traquer les islamistes dans une vallée au nord de Gao.
LA MINUSMA PREND LE RELAIS. Le 18 juin, les autorités et les mouvements armés occupant Kidal signent à Ouagadougou un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l’armée malienne et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
Le 1er juillet, la Mission intégrée de l’ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma) prend le relais de la Misma et le 5 juillet, l’armée nationale entre à Kidal sous l’encadrement des forces de l’Opération Serval. Le contingent constitué de 150 hommes en provenance d’Anéfis, s’installe au camp I.
Fin août, Didier Dackouo, le commandant des opérations de l’armée au Nord nommé général le 14 août, passe le relais au colonel Mamadou Coulibaly. Entre temps, l’opération Serval a également changé de patron. Le 10 août, le général Marc Foucaud a pris le commandement de la force en remplacement du général Grégoire de Saint Quentin. Le 8 septembre, l’armée lance une vaste opération de sécurisation dans le Méma, une zone qui va de Nampala à Léré. Trois de ses éléments sont blessés dans un accrochage à Foïta. La patrouille arrête 9 bandits armés et confisque un véhicule 4×4.
Le 27 du même mois, deux hommes de la Garde nationale assurant la sécurité de l’agence de la Banque malienne de solidarité récemment ouverte à Kidal, sont blessés dans une attaque à la grenade lancée par des inconnus. Le lendemain, les terroristes frappent à Tombouctou par une opération suicide contre le camp militaire de Tombouctou tuant deux civils et blessant six militaires. Les 4 terroristes opérant à bord d’un véhicule 4×4 sont tués sur coup.
Le 26 septembre, les groupes armés du Nord (le MNLA, le HCUA et le MAA), prétendant un non-respect par le gouvernement des engagements pris par lui dans l’Accord préliminaire de Ouagadougou, décident de suspendre leur participation aux travaux du Comité de suivi de l’Accord avant de revenir quelques jours plus tard sur leur décision.
Les 29 et 30 septembre, des combats opposent les militaires maliens et des éléments du Mnla autour de la BMS à Kidal. Tôt dans la matinée du 7 octobre, des terroristes tirent des obus sur la ville de Gao. Trois des quatre engins explosent, traumatisant deux femmes en état de grossesse et trois enfants. Un militaire est également blessé. Il décédera par la suite.
Dans la matinée du mercredi 23 octobre, vers 10h, une attaque kamikaze vise le contingent tchadien de la MINUSMA, à un check point dans la ville de Tessalit faisant 2 morts et 6 blessés dont deux graves parmi le personnel de cette force. Un enfant perd la vie et un autre est blessé. L’attaque a été perpétrée par quatre terroristes à bord d’un véhicule bourré d’explosifs. Les kamikazes ont tous été tués.
GROSSE PRISE. Du 20 octobre au 2 novembre, 1 500 soldats français, maliens et de la Mission de l’ONU sont lancé dans une vaste opération baptisée « Hydre » pour traquer les groupes terroristes au nord et au sud de la boucle du Niger. Le 30 octobre, la ville de Gao essuie de nouveaux tirs de roquettes. Cette fois, il n’y a aucune victime.
Le 2 novembre, deux journalistes de Radio France internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, sont tués après avoir été enlevés à Kidal par des hommes armés.
Le 8 novembre, une patrouille des Forces armées maliennes est prise à partie par des bandits armés à Egazargane, localité située à 140 km de Ménaka. Nos militaires ripostent. Le bilan est de trois morts et quatre blessés chez les assaillants, un soldat est légèrement blessé. Un véhicule, deux motos, des armements, des munitions et du matériel de communication sont récupérés.
Le matin du 14 décembre, un attentat terroriste est perpétré dans la ville de Kidal à hauteur du siège local de la Banque malienne de solidarité (BMS). Un véhicule bourré d’explosifs percute la porte principale de la banque, tuant en plus du kamikaze, deux soldats sénégalais de la Minusma et blessant 6 autres personnes dont deux gardes.
Le 23 décembre, le sinistre commissaire du Mujao à Gao, Aliou Mahamar Touré, est arrêté par une unité des forces armées dans le secteur de Gossi. L’homme fort de Gao sous le règne des islamistes est pris en possession d’armes de guerre et de matériel de communication. Le 26 décembre, la ville de Gao est encore la cible de tirs de roquettes. Des suspects sont arrêtés.
L’année a été marquée également par le renforcement de l’effectif opérationnel de l’armée malienne avec la fin de la formation commune de base de plus de 4000 recrues qui étaient reparties entre les centres de Séguéla à Kayes, Tibi à San, Markala et Koutiala. C’est d’ailleurs sous le signe du renforcement de la cohésion et du retour de la discipline que les autorités militaires ont placé les festivités de la fête de l’armée le 20 janvier.
Une année après le déclenchement de l’opération Serval, le résultat est là. Il est extraordinaire. Le pays est libéré du joug des forces obscurantistes. Il s’est doté d’institutions à la légitimité incontestable (un président de la République plébiscité et une nouvelle Assemblée nationale dont les membres ont été élus sans contestation majeure). Le pays se redresse et est de retour dans le grand concert des nations. Le « bateau Mali » revient de loin. De très loin. Grâce à la France et au reste de la communauté internationale.
9 Commentaires
Gueye00
En Janvier, 2014 (00:52 AM)From Wikipedia, the free encyclopedia
Immaculée Ilibagiza, 2007
Immaculée Ilibagiza (born 1972[1]) is a Rwandan author and motivational speaker. She is also a Roman Catholic and Tutsi. Her first book, Left to Tell: Discovering God Amidst the Rwandan Holocaust (2006), is an autobiographical work detailing how she survived during the Rwandan Genocide. She was featured on PBS on one of Wayne Dyer's programs, and also on a December 3, 2006 segment of 60 Minutes (which re-aired on July 1, 2007).
Left to Tell recounts Immaculée Ilibagiza’s experience during the 1994 Rwandan genocide. She survived hidden for 91 days with seven other women in a small bathroom, no larger than 3 feet (0.91 m) long and 4 feet (1.2 m) wide. The bathroom was concealed in a room behind a wardrobe in the home of a Hutu pastor. During the genocide, most of Ilibagiza’s family was killed by Hutu Interahamwe soldiers: her mother, her father, and her two brothers Damascene and Vianney. Besides herself, the only other survivor in her family was her brother Aimable, who was studying out of the country in Senegal and did not know the war was going on. In Left to Tell Ilibagiza shares how her Roman Catholic faith guided her through her terrible ordeal, and describes her eventual forgiveness and compassion toward her family's killers.
Ilibagiza speaks all over the world and is the recipient of the 2007 Mahatma Gandhi Reconciliation and Peace Award. In 2012 she was the June 9 speaker for the Robert E. and Bonnie Cone Hooper Plenary Address of the Christian Scholars Conference at Lipscomb University.
In 2013, Ilibagiza became a naturalized U.S. citizen.[2]
Books[edit]
Ilibagiza, Immaculée (with Steve Erwin). Left to Tell: Discovering God Amidst the Rwandan Holocaust. Carlsbad, CA: Hay House, 2006. ISBN 1-4019-0896-9.
Ilibagiza, Immaculee (with Steve Erwin). Led by Faith: Rising from the Ashes of the Rwandan Genocide. Carlsbad, CA: Hay House, 2008. ISBN 978-1-4019-1887-3
Ilibagiza, Immaculee (with Steve Erwin). Our Lady of Kibeho: Mary Speaks to the World from the Heart of Africa. Carlsbad, CA: Hay House, 2008. ISBN 1-4019-2378-X
Immaculee IlibagizaThe Boy Who Met Jesus: Segatashya Emmanuel of Kibeho (Nov 28, 2012) Carlsbad, CA: Hay House ISBN 978-1401935825
Immaculee Ilibagiza (with Steve Erwin) The Rosary: The Prayer That Saved My Life(Aug 15, 2013) Carlsbad, CA: Hay House ISBN 978-1401940171
References[edit]
Jump up ^ Immaculee Ilibagiza: Biography
Jump up ^ "21 Photos That Prove 2013 Was A Year Of Triumphs, No Matter How Small". Hufffinton Post. 2013-12-23. Retrieved 2013-12-23.
External links[edit]
Immaculee.com
Official website
Rwandan Genocide Survivor Recalls Horror 60 Minutes segment was originally broadcast on December 3, 2006 and updated on June 28, 2007. Transcript and video segment (12:57).
Immaculee's report of Our Lady of Kibeho's message during an apparition.
At Issue: Survivor of Rwanda (Windows Media, QuickTime). Interview of Immaculee Ilibagiza on At Issue, episode #2011, 11/22/2007, (26:47); produced by PBS station WTVP in Peoria, Illinois.
L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:05 AM)1.1 La trappe clientéliste explique l’absence de réflexion stratégique
Les élites politiques africaines accordent peu d’intérêt à la réflexion stratégique. En lieu et place, les luttes intestines pour le contrôle du pouvoir d’Etat et des ressources publiques, ainsi que les arrangements, compromissions et reniements supposés inévitables dans cette voie, ont fini, dans la plupart des cas, par tenir lieu de principe d’action à l’élite rentière. On assiste à une course éhontée aux postes et aux rentes pour s’enrichir et entretenir une clientèle politique de plus en plus pauvre. Le clientélisme politique n’épargne pas non plus les confréries, au mépris des enseignements éthiques des maîtres fondateurs de ces voies soufies. En effet, la classe politique a besoin des ressources publiques pour entretenir sa clientèle. Seule la corruption peut lui permettre d’obtenir ces ressources. Celle-ci prive le pays des investissements nécessaires à la croissance, à la satisfaction des besoins essentiels des populations en favorisant une consommation excessive de l’élite et une sortie des capitaux, ce qui accentue la pauvreté. Les pauvres s’accrochent aux clientèles politiques dans un réflexe de survie pour espérer obtenir des transferts ponctuels. Il faut alors plus de ressources pour entretenir les clientèles et donc plus de corruption. Ainsi se crée un cercle vicieux qui sape les bases institutionnelles du pays.
Piégés dans des logiques clientélistes, les partis politiques abdiquent leur rôle d’intellectuels organiques, pour emprunter l’expression d’Antonio Gramsci, et le terrain politique cesse d’être le lieu d’expression et de confrontation d’authentiques projets de société, de courants d’idées conséquents et de visions du monde cohérentes. Les hommes politiques cessent de dire les grands récits qui donnent sens à la vie publique de la cité, autrement dit les idéologies politiques. Ce rôle est alors concédé à d’autres leaders sociaux, notamment les religieux, dont la vocation sociale, à eux assignée par le peuple, ne le leur permet pas. Le discours politique cesse d’être producteur de sens, surtout à l’endroit de la jeunesse. Ainsi, les enjeux géopolitiques qui, dans le contexte actuel de changement de siècle et d’époque, devraient occuper la centralité des analyses et des offres programmatiques des partis politiques et des gouvernements, sont très faiblement pris en charge par la classe politique de nos pays. Le temps politique, indolent, se confond alors avec le temps électoral.
Cette posture a son antithèse (ou antidote) politique : le Responsabilisme, doctrine du Mouvement Tekki, qui repose sur l’engagement primordial de l’homme sur la Terre et appelle à une mise en pratique permanente de la responsabilité des Africains vis-à-vis de l’Afrique . Plus généralement, c’est la responsabilité de toute la société politique dans son ensemble qui est convoquée face à ce que l’écrivain nigérian Chika Onyeani appelle la faillite intellectuelle de nos élites.
L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:08 AM)Cette posture a son antithèse (ou antidote) politique : le Responsabilisme, doctrine du Mouvement Tekki, qui repose sur l’engagement primordial de l’homme sur la Terre et appelle à une mise en pratique permanente de la responsabilité des Africains vis-à-vis de l’Afrique . Plus généralement, c’est la responsabilité de toute la société politique dans son ensemble qui est convoquée face à ce que l’écrivain nigérian Chika Onyeani appelle la faillite intellectuelle de nos élites.
L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:18 AM)La place et la portée sociale et politique de l’Islam sont souvent au centre de la controverse. Les extrémismes de tous bords alimentent les surenchères, qu’il s’agisse des islamophobes qui, en Occident, s’acharnent contre l’Islam par des moyens multiformes, et de ceux qui, dans le monde musulman, adoptent la violence pour imposer leur vision intégriste de la religion. Concernant d’ailleurs ces derniers, ils doivent bien se rendre compte qu’ils défient tout simplement le message coranique qui définit explicitement les musulmans comme une communauté éloignée des extrêmes. Le monde musulman devrait revisiter ses racines théologiques à travers le modèle vivant incarné par le Prophète (Psl), mais également son âge d’or intellectuel qui l’a vu, durant toute la période du 9ème au 13ème siècle, irradier la terre de la lumière de ses sciences, de ses arts et de ses lettres. Il importe que les musulmans prêtent plus attention à l’invite de Souleymane Bachir Diagne de réapprendre à « philosopher en Islam », en référence à cette époque et à ces lieux où la foi et la raison, réconciliées, ont su ensemble triompher des ténèbres.
Servaaaal 4éééveer
En Janvier, 2014 (01:22 AM)L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:27 AM)La géostratégie contemporaine a comme trame de fond la course pour le contrôle des sources d’approvisionnement en matières premières, dans le contexte de l’apparition d’un nouveau régime de croissance mondiale centré autour du Pacifique et impliquant des Etats-Continents à forte démographie. Relativement à ces enjeux, les Africains doivent produire des analyses et leurs gouvernements formuler des offres de partenariat stratégique avec les divers blocs en présence, uniquement sur la base des intérêts supérieurs de notre continent. Actuellement, environ 25% des approvisionnements énergétiques des États-Unis (cette part pourrait doubler d'ici 2020) et un tiers de ceux de la Chine proviennent de l’Afrique. Les intérêts chinois et occidentaux sont perçus comme concurrents, en ce qui concerne l’accès aux ressources africaines. Des initiatives comme Africom s’inscrivent dans un dispositif américain de sauvegarde et de dissuasion à l’égard de la Chine. De la même manière, l’intervention de la France dans le conflit libyen ayant abouti à la chute de Khadafi, a aussi été dictée par ses intérêts géopolitiques liés aux réserves pétrolières de ce pays. La zone sahélo-saharienne concernée par le conflit actuel est réputée notamment pour ses immenses réserves en gaz, uranium. De façon plus spécifique, l’une des explications de l’intervention urgente de la France au Mali consiste, à titre préventif, à sécuriser les mines d’uranium du Niger voisin qui assurent une production d’énergie nucléaire permettant la couverture de près du tiers des besoins énergétiques de la France.
L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:35 AM)Ce sont ces intérêts géostratégiques qui permettent de comprendre les relations entre les groupes salafistes armés et les pays occidentaux ; elles apparaissent marquées du sceau de l’ambivalence et de l’instrumentalisation. Ces groupes étaient non seulement fréquentables, mais soutenus et armés en Afghanistan lors de l’invasion soviétique. Ils ont bénéficié d’une collaboration active en Lybie pour venir à bout du régime de Khadafi. Ils sont appuyés aujourd’hui en Syrie en vue d’abattre le régime d’Assad. Ces groupes salafistes sont supposés être liés à l’Arabie Saoudite et au Qatar alors qu’il est communément admis que ces deux pays sont, dans le monde arabe, parmi les alliés les plus sûrs de l’Occident. Dans le même temps, les mêmes groupes sont férocement combattus en Afghanistan, en Somalie, au Yémen, au Pakistan ou au Mali.
L'analyse De Tekki
En Janvier, 2014 (01:42 AM)Pharoah
En Janvier, 2014 (14:33 PM)au moins l'intervention militaire Françaire au Mali n'est pas perçu comme une forme extrème de néo-colonialisme!
Depuis les indépendances les états Africains n'ont pas cherchés à construire des états de droits ( sauf pour le Sénégal et la Cote d'Ivoire) , le parti unique qui devait cimenter l'unité nationale n'a été qu'un parti de pouvoir au service du Chef , de sa famille de son clan , de son ethnie .... dans le cas de la Cote d'Ivoire l'état de droit s'est effondré quand Houphouet n'a pas voulu préparer sa succession ( un roi Akan reste au pouvoir jusqu'à la mort )
Aucun pays depuis les indépendances n'a développé une stratégie de développement ,on se contente de vendre ses matières premières , le Sénégal avec Dakar aurait pu etre un hub logistique et financier de la sous-région à la façon de Singapour et des Emirats Arabes , il est consternant de constater , qu'un pays peu peuplé et riche de pétrole comme le Gabon n'a rien développé en 50 ans .....
Point N°7 l'Occident ne s'acharne pas contre l'Islam .....par contre depuis les attentats du 11 sept une frange de la population musulmane s'est radicalisée , et il faut bien comprendre que l'Islamisme (ou Islam radical) est incompatible avec les sociétés Européennes
Quand je vois tous les ministres faire la cour et offrir des milliards ou 4.4 aux grands marabouts je ne vois pas en quoi le Sénégal est laïque....sinon sur le papier ! je pense que si la laïcité était un peu mieux appliquée que le réformes s'imposeraient plus vite
Point N° 7.9.10.11
C'est faux de dire que le Hamas est un parti démocratiquement élu..... le Hamas a viré les cadres et députés du Fatah par la force pour prendre le pouvoir à Gaza
En Afganistan Ben Laden et autres ont été formés et entrainés par les USA pour combattre les envahisseurs Russes ....puis Al Quaïda a échappé au controle des USA .....de la mème façon le Hamas a été soutenu au départ par Israel pour contrecarrer le Fatah : on connait la suite
Dans la guerre en Libye il n'y avait que quelques forces spéciales au sol ( les troupes occidentales n'intervenant que par les airs) il me semble évident que des troupes islamistes ( en sommeil face à a répression de Khadafi ) aient pris part aux combat
En Syrie la rebellion ne s'est pas fat sous l'étendart de la religion , les combatants Islamistes sont arrivés beaucoup plus tard , devant l'ambiguitée de la situation l'Europe refuse d'ailleurs de livrer des armes
Le pays le plus ambigu vis à vis mes mouvements salafistes est l'Arabie Saoudite qui les pourchasse à l'intérieur de ses frontières et tres souvent les soutient à l'extérieur
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