Treize leaders de trois blocs de partis de l'opposition guinéenne dont le Collectif des partis pour la finalisation de la transition, l'Alliance pour la démocratie et le progrès et le Club des républicains (CDR) sont convoqués jeudi prochain au tribunal de première instance de Dixinn, situé dans la banlieue de Conakry, a appris APA de sources judiciaires.
Dans une correspondance de huit pages intitulée "Citation à parties civilement responsables" dont APA a obtenue copie, ces leaders sont accusés d'être civilement responsables des préjudices causés lors de l'organisation de leur marche du 27 février 2013 à Conakry.
La marche de l'opposition guinéenne, qui réclame plus de transparence du processus électoral, s'est transformée les jours suivants en affrontements inter-communautaires ayant provoqué la mort d'au moins neuf personnes, plus de deux cent blessés, ainsi que d'énormes dégâts matériels dans des actes de vandalisme et d'incendie de maison.
Malgré les appels au calme et la création d'un cadre de dialogue et de concertation politique, les violences ont dégénéré en affrontements entre peul et malinké, les deux plus grandes ethnies du pays.
En une semaine de violences, des sources concordantes font état d'au moins neuf personnes tuées, dont un policier, plus de 200 blessés, une soixantaine d'interpellations et d'énormes dégâts matériels.
En tant que membres du comité d'organisation, les organisateurs sont condamnés à la réparation de l'ensemble des préjudices subis de par leurs agissements, lit-on dans le courrier signé par les huissiers.
Les partis politiques concernés sont ceux des trois ex- Premier ministres, Cellou Dalein Diallo de l'Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Sidya Touré de l'Union des forces républicaines (Ufr) et de Lansana Kouyaté du Parti de l'espoir pour le développement national (Pedn).
Il y a également les partis des anciens ministres Kassory Fofana de Guinée pour tous (Gpt), Jean Marc Telliano du Rassemblement pour le développement intégré de la Guinée (Rdig), Aboubacar Sylla de l'Union des forces du changement (Ufc), Charles Pascal Tolno du Parti du Peuple de Guinée (Ppg), Boubacar Barry de l'Union nationale pour le renouveau (Unr), Baidy Aribot de l'Alliance des forces de l'avenir de la Guinée (Afag) et Mouctar Diallo des Nouvelles forces démocratiques (Nfd).
Le dernier lot se compose des partis de Fodé Mohamed Soumah de la Génération citoyenne (Geci), Thierno Saidou Bayo du Parti Socialiste (PS) et Ibrahima Abé Sylla de la Nouvelle génération de la République (Ngr).
6 Commentaires
Mameediarra
En Mars, 2013 (14:46 PM)Kipe
En Mars, 2013 (16:06 PM)Atika.
En Mars, 2013 (16:11 PM)IL n'y a pas de probémes ethniques en Guinée mais juste une certaine rivalité entre ethnies majoritaires comme il en existe partout en Afrique. Le probléme de la Guinée c'est que ceux qui sont arrivés au pouvoir depuis 58 ont été incapables de développer le pays donc ils attisent les rivalités ethniques pour s'assurer le soutien de leur communauté même s'ils ne produisent pas de résultats.
Sékou Touré l'a fait en stigmatisant vers la fin de son règne les Peulhs; Conté a imposé sa dictature à tout le monde même s'il favorisaient un peu ses parents lui il n'a pas stigmatisé les Peulhs.
L'homosexuel Alpha Condé a repris la guinée là où l'avait laissé son parent Sékou Touré: pour masquer ses lacunes il manipule les Malinkés et stigmatise les Peulhs.
Montrealais
En Mars, 2013 (19:28 PM)Deug
En Mars, 2013 (21:25 PM)La Diarra
En Mars, 2013 (22:28 PM)ye doyna.
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